Événement

Présentation

De la richesse de la clinique psychiatrique à la structure nosographique de l’AMDP

Depuis les prémisses de la psychologie et de la psychiatrie, l’essentiel du savoir est issu de la rencontre entre le thérapeute et son patient, savoir clinique et essentiellement descriptif. Bien que très riche et foisonnante de description de cas, cette connaissance clinique a longtemps souffert du peu de reproductibilité des diagnostics entre différents psychiatres.

C’est dans ce contexte que Henri Hey propose dès 1960 la première version du Manuel de Psychiatrie avec pour objectif une «notation précise des signes qui composent les tableaux cliniques des maladies mentales et permettent leur diagnostic et leur pronostic» comme le dit l’auteur.

C’est dans cette même mouvance que des psychiatres suisses et allemands fondent en 1965 l’Association pour la Méthodologie et la Documentation en Psychiatrie qui propose rapidement un système d’enregistrement et de documentation standardisé des constatations psychopathologiques.

Contrairement au DSM-5 ou à la CIM-11, le système AMDP ne cherche pas à établir des syndromes, ni à classifier, restant le plus précisément descriptif avec pour objectif d’éviter ou d’atténuer toute ambigüité ou incohérence.

Cette ambition à la fois descriptive et exhaustive, le rend notamment particulièrement adapté au contexte de l’expertise. Enfin, il n’est, par nature, pas fondé sur un axe théorique ou psychothérapeutique particulier.

Cette formation, enrichie de vignettes cliniques, a pour objectif d’offrir un regard croisé entre une sémiologie psychiatrique d’une rare richesse et une structuration indispensable pour un recueil efficace et utile des signes qui la composent. À l’issus vous aurez enrichi vos connaissances cliniques et mieux appréhendé le système AMDP et les différents usages que vous pourrez en avoir.

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